origine : République Dominicaine
bon arôme suave et équilibré aux notes de noix ; corps entier vif et riche ; acidité modérée.
République dominicaine : 25ème producteur mondial, teneur en caféine 1,37%
Cet arabica est cultivé entre 600 et 1300 mètres au sud de la cordillère centrale dans la région de Barahona, au sud-ouest du pays. On peut considérer ces cafés comme les meilleurs et similaires aux cafés de Jamaïque. Il pleut toute l’année, les vents et courants océaniques permettent à la cerise de se développer lentement pour produire un grain de grande qualité. Cueillette manuelle, fermentation des grains via méthode humide, séchage au soleil, ombrage des plantations : avocatiers, orangers, bananiers, goyaviers, noix de macadamia, récolte d’août à février.
Une entreprise familiale depuis 3 générations, créée par le grand père et ensuite reprise par le papa de Sylvie et maintenant Père et fille sont aux manettes. Une sélection de grains exclusivement issue de grandes origines, une torréfaction vous garantissant un produit ultra frais. Voici leur histoire.
1950-1969 : Le Congo
Tout commence au début des années 1950 lorsque Joseph Looze (1er J de notre appellation J.J. Looze) décide de quitter la Belgique avec femme et enfants pour s’installer au Congo, ancienne colonie belge. Il y achète une plantation de caféiers de 120 hectares dans le Nord Kivu et se lance également dans la culture maraîchère et l’élevage.
Après les évènements de 1960, Joseph investit dans une structure d’usinage de café et exporte les productions de nombreuses plantations du Kivu. En 1964, son fils Jacques (2ème J. de J.J. Looze) fait le choix d’épauler son père sur le terrain.
Dans un premier temps, le retour en Belgique n’est pas définitif ; toutefois, recommencer une fois de plus en Afrique semble assez hasardeux. C’est alors que l’occasion de reprendre une torréfaction de café à Bruxelles se présente et quoi de plus naturel que de poursuivre dans un domaine déjà si bien connu.
Père et fils apprennent à torréfier, épouses et sœur s’occupent des deux magasins de détail, l’un situé sur la chaussée de Waterloo à Ixelles, l’autre sur le Boulevard Léopold II à Molenbeek où se trouve la torréfaction.
En 1974, les prix des cafés verts explosent sur le marché mondial, la plupart des torréfactions belges disparaissent. Malgré les difficultés, les cafés J.J. Looze traversent la crise tout en modifiant un peu leurs activités. Ils reprennent notamment une société de vente de matières premières pour boulangerie.
En 1986, Joseph Looze se retire et son fils, Jacques, recentre les activités sur la diffusion du café dans l’HORECA haut de gamme. Les statuts de la société sont modifiés et le troisième J, celui de Jacqueline (la sœur de Jacques), qui apparaissait dans la marque d’origine, est abandonné par l’agent en charge !
Puis, en 1994, la torréfaction déménage à Feluy dans une ancienne ferme. Située dans un environnement agréable, cette nouvelle installation, bien plus vaste que la précédente, va permettre une centralisation du stockage des marchandises, une rationalisation de la production et de la préparation des commandes ainsi qu’une facilité de chargement et de parking. A cette époque, Sylvie, la fille de Jacques, rejoint l’entreprise familiale.